Faut-il arrêter de voyager ?

La question est un peu provocatrice mais mérite cependant qu’on s’y arrête. Notre impact sur notre environnement est de plus en plus prégnant, détruisant les écosystèmes, augmentant les émissions de Co2 avec les effets dévastateurs que l’on connaît.
Il n’est pas question ici de stigmatiser les voyageurs que nous sommes, de les culpabiliser en leur jetant la responsabilité de la situation écologique car nous ne sommes sans doute pas la catégorie humaine la moins prédatrice, comparée au tourisme de masse ou au ballet incessant des camions qui sillonnent nos pays. Nous avons circulé dans le monde et sommes conscients de sa beauté et de sa fragilité et du besoin de le préserver. Mais nous vivons dans cette ambivalence qui d’un côté nous pousse à respecter au maximum notre environnement mais de l’autre nous appelle à découvrir l’Ailleurs.


Et si nous ne renonçons pas à nous déplacer, nous pouvons nous poser la question de notre impact, de notre empreinte écologique pour reprendre un terme à la mode.
Comment donc pouvons nous concilier voyage et respect de la planète ?
Je n’ai pas de réponse et je ne pense pas qu’il y ait de vérité absolue. Chacun met le curseur où il peut en fonction de quantité de critères qui lui sont propres.
Nous pouvons adapter nos modes de déplacements, en privilégiant les transports les moins polluants en gardant en tête que l’avion, la voiture et les paquebots sont au sommet de la chaîne et que, par exemple, le train pollue 35 fois moins que l’avion.
En privilégiant les déplacements doux sur place et les transports en commun locaux.

Ou nous pouvons rester chez nous mais là, c’est une autre histoire !

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Coup de gueule !

La Norvège recule sur l’interdiction des paquebots dans ses Fjords
Le pouvoir de l’économie a encore gagné et la décision d’interdire les trois principaux fjords de Norvège aux bateaux polluants ne s’appliquera en 2026 que pour les navires de moins de 10000 tonnes. Pour les autres l’interdiction n’interviendra qu’en 2032.

Ce qui veut dire que les plus gros navires de tourisme pourront continuer à polluer les joyaux que sont ces vallées maritimes qui sinuent entre les montagnes. Ces géants pourront continuer à déverser des milliers de touristes dans les petits villages. Et cette nature magnifique pourra continuer à souffrir.
Pour rappel : une heure d’un paquebot à quai représente la production de CO2 de 30000 voitures roulant à 30km/h

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